novembre 1919-2019: 100e anniversaire de la création de la CIE

13215495141336De la Confédération interalliée à la Confédération internationale des étudiants. Il y a 100 ans, du 20 au 25 novembre 1919, le 8ème congrès de l’Union nationale des associations d’étudiants de France, son premier congrès de l’après-guerre, se tient à Strasbourg redevenue française. C’est l’occasion, d’inviter des délégations des étudiants d’autres pays pour un « Congrès national et interallié des étudiants ». C’est à l’Université que se déroule la séance solennelle d’ouverture du congrès des étudiants, en présence du président de la République, Raymond Poincaré. Les délégations de 17 pays sont présentes et la Confédération interalliée des étudiants est créée, portant à la présidence Jean Gérard, président de l’Union étudiante française.
Le sigle CIE va rester, mais comme Confédération internationale des étudiants, décrite par Alain Monchablon dans l’article publié en 1997 dans Les Cahiers du Germe spécial « internationales étudiantes ». Continue reading ‘novembre 1919-2019: 100e anniversaire de la création de la CIE’

Soutenances de thèses : Axelle Hypolite Martin (Montpellier), Tristan Haute (Lille)

diplomeCe mois de novembre 2019 a vu nos ami-es Axelle Hypolite Martin (20 novembre à Montpellier) et Tristan Haute (29 novembre à Lille) soutenir leurs thèses. Axelle Hypolite Martin présentera d’ailleurs son travail autour d’un aspect: la communication par la philatélie autour du timbre pour la construction du sanatorium des étudiants dans notre séminaire le jeudi 12 mars prochain. La thèse de Tristan Haute qui concerne l’étude des votes des salariés intéresse évidemment la dimension des comportements électoraux des étudiant-es, étudiées par ses soins et parues dans nos publications. Nous félicitons nos nouveaux docteur-es et reviendrons sur ces travaux par des notes de lectures, en attendant voici les résumés. Axelle Hypolite Martin, Histoire et mutations communicationnelles des œuvres : du CSO aux Crous, thèse en sciences de l’information et de la communication, soutenue le 20 novembre 2019 à l’Université Paul Valéry, Montpellier 3. Tristan Haute, Les salarié.e.s aux urnes : contribution à l’étude des ressorts individuels et collectifs des votes des salariés aux scrutins professionnels dans le secteur privé en France, thèse soutenue le vendredi 29 novembre 2019 à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Lille Continue reading ‘Soutenances de thèses : Axelle Hypolite Martin (Montpellier), Tristan Haute (Lille)’

Vient de paraître, n° 32 des Cahiers du Germe.

une cdgVient de paraître, le numéro 32 des Cahiers du Germe. 172 pages; 12 € (+ frais de port). Un aperçu de trois années d’activités et de travaux du Germe et de la Cité des mémories étudiantes. De nombreux résumés de thèses, comptes-rendus d’initiatives scientifiques et mémorielles, les nouvelles orientations de la Cité des mémoires étudiantes et des archives, des notices biographiques, des témoignages d’actrices et acteurs, des contributions, notes de lecture et un dossier sur le logement étudiant et les cités universitaires.

Sommaire détaillé à la suite.

Le numéro 31 (2014-2016) est maintenant téléchargeable en pdf sur notre site.

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Actualités des mouvements étudiants

communique commun 18 11 2019Dans les Cahiers du Germe qui viennent de paraître, nous avons synthétiquement commenté quelques évolutions des organisations étudiantes après les résultats des deux cycles d’élections au CNESER et au CROUS. Cette présentation – que nous publions ci-après – a été rédigée avant l’immolation du jeune étudiant Anas K à Lyon et les réactions suscitées par cet évènement. Il convient de noter que pour la première fois depuis le CPE (2006) – et sous une forme différente puisque cette fois-ci c’est uniquement une intersyndicale étudiante- cinq organisations étudiantes, dont les trois représentées au CNESER, ont signé un communique commun autour de quelques revendications immédiates et appelant à une journée d’action le 26 novembre 2019. Continue reading ‘Actualités des mouvements étudiants’

Il y a 80 ans, le 17 novembre 1939: aux origines de la « Journée internationale des étudiants »

17NOVEMBREBROCHURE

Brochure du 17 novembre. Fonds Tom Madden, Cité des mémoires étudiantes.

Prague, 17 novembre 1939. Exécution de 9 dirigeants étudiants.

Londres, 16 novembre 1941, déclaration :« Nous, étudiants de Grande Bretagne et de ses territoires, Inde, Amériques du Nord et du Sud, URSS, Belgique, Thécoslovaquie, France, Grèce, Chine, Hollande, Norvège, Pologne, Yougoslavie et de toutes les nations libres, rendons hommage et commémorons les étudiants torturés et exécutés qui furent les premiers à élever leurs voix pour refuser l’oppression nazie et condamner l’occupation de 1939, proclamons que le 17 novembre sera la Journée internationale de l’étudiant ».

Le 28 octobre 1939 à Prague les étudiants entendent manifester pour le 21ème anniversaire de l’indépendance de la Tchécoslovaquie. Interdite par l’occupant nazi, cette manifestation conduite par les étudiants en médecine est sévèrement réprimée. Deux morts: un jeune ouvrier: Vaclav Sedlacek, et Jan Opletal étudiant en médecine, qui décède le 11 novembre.  Continue reading ‘Il y a 80 ans, le 17 novembre 1939: aux origines de la « Journée internationale des étudiants »’

1940 – 1944 : d’un 11 novembre étudiant à l’autre…

 

11-nov-1944-afficheIl y a 79 ans… il y a 75 ans : de la manifestation de 1940 à l’Etoile, à 1944 dans le défilé du Paris libéré et le congrès extraordinaire de l’UNEF. Articles publiés sur le site du Germe :Il y a 79 ans, le 11 novembre 1940, plusieurs milliers de lycéens et d’étudiants se rassemblent à l’Etoile, c’est un des premiers actes de résistance à l’occupation nazie. (anniversaire de la manifestation du 11 novembre 1940) Le 11 novembre 1944 est le premier 11 novembre dans Paris libéré, avec deux défilés : un défilé militaire, puis  une véritable manifestation où une foule considérable occupe l’avenue derrière les banderoles du Comité parisien de libération, des syndicats, partis, mouvements de jeunesse et d’étudiants.(11 novembre 1944, retour sur une affiche). Du 12 au 16 novembre 1944 un congrès extraordinaire de l’UNEF est convoqué dans la capitale De nombreux congressistes, participent aux cérémonies qui marquent ce 11 novembre dans ce Paris libéré  Le ministre de l’Education, Capitant, accepte de venir présider à titre symbolique le congrès.(D’un 11 novembre à l’autre, il y a 70 ans le congrès extraordinaire de l’UNEF)

15 et 18 novembre: 11e journées “ Archives, recherches et mémoires étudiantes ” : représenter les étudiant-es ?. Programme.

vincennes 1969Les 11e journées “ Archives, recherches et mémoires étudiantes ” : représenter les étudiant-es ? sont organiséés par le GIS (Groupe d’intérêt scientifique) Engagements étudiants (voir appel à contributions). Elles se dérouleront le vendredi 15 novembre 2019 à Sorbonne-Université, 28, rue Serpente 75006 Paris, et le lundi 18 novembre au CESE (Conseil économique, social et environnemental) 9, place d’Iéna 75016 Paris. La matinée du vendredi 15 novembre permettra à toute personne intéressée par le développement du GIS de se joindre à nos discussions(1). Programme ci-après (ou en téléchargement)

ATTENTION : pour des raisons de sécurité, merci de vous inscrire, au moins 48h avant, à l’adresse suivante : info@citedesmemoiresetudiantes.org

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Prix d’études des mondes contemporains

Lancé cprix mondes contemporainsonjointement par l’Association des Amis de La contemporaine – Bibliothèque, archives, musée des mondes contemporains et l’Association des Amis de l’Hôtel de Brienne, le « Prix d’étude des mondes contemporains » récompense de jeunes chercheurs et chercheuses en sciences humaines et sociales de toutes disciplines.

Il est constitué de deux prix et d’une bourse d’aide à la recherche :

  • un prix de 1 000 euros récompensant un mémoire de master 2 contribuant à la connaissance des figures et des événements qui ont marqué l’Hôtel de Brienne ou qui permettent plus largement d’éclairer l’histoire de notre politique de défense ou de la décision dans le domaine des affaires étrangères ;
  • un prix de 1 000 euros récompensant un mémoire de master 2 consacré à un sujet entrant dans un des axes prioritaires de La contemporaine (Première et Seconde Guerres mondiales et autres conflits armés du XXe et du XXIesiècles, empires et décolonisation, migrations et exils, mobilisations citoyennes, droits de l’Homme) et valorisant ses collections ;
  • une bourse d’aide à la recherche de 3 000 euros pour un.e étudiant.e en master ou en doctorat travaillant sur une ou plusieurs des thématiques concernées par les deux prix.

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D’un 22 mars (2018) à l’autre (2019)

affiche 22 mars 2019Après le colloque autour des « traces du 22 mars » à l’occasion du cinquantenaire de 2018, le 22 mars 2019 s’est tenue à l’université Paris-Nanterre une nouvelle journée d’étude consacrée à la « liberté d’expression en mouvement(s) », co-organisée par le Sophiapol (Laboratoire de sociologie, philosophie et anthropologie politique, Université Paris-Nanterre, EA 3932), l’ISP (Institut des sciences sociales du politique, Université Paris-Nanterre/CNRS, UMR 7220) et la Cité des Mémoires étudiantes.

Cette journée (voir programme) a questionné la liberté d’expression des étudiant.e.s à l’aune de leurs mobilisations collectives, en se focalisant sur des exemples historiques – le Free Speech Movement aux États-Unis, l’UNEF sous la guerre d’Algérie, le mouvement du 22 mars 1968 à Nanterre, etc. – ou davantage contemporains – les retournements du sens de la liberté d’expression par l’extrême-droite américaine sur les campus et sur Internet, les freins à la mobilisation représentés par la hausse des frais d’inscription, etc. – aussi bien en France qu’à l’étranger (Brésil, États-Unis et Égypte en particulier). Continue reading ‘D’un 22 mars (2018) à l’autre (2019)’

Lecture: Etudier à l’Est. Expériences de diplômés africains,

etudier-a-lest-experiences-de-diplomes-africainsMonique de Saint-Martin, Grazia Scarfo Ghellab et Kamal Mellakh (dir.), Etudier à l’Est. Expériences de diplômés africains, Paris, Karthala, 2015, 298 p.

Cet ouvrage collectif est l’un des fruits du programme d’études et de recherches « Elites africaines formées dans les pays de l’ex-bloc soviétique. Histoires, biographies, expériences », ELITAF, lancé en 2011 à la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH). Ce programme a associé « chercheurs africains, russes, européens, étudiants, anciens étudiants africains formés en URSS/Russie et dans les pays de l’Est » (p. 9).

Le phénomène des étudiants africains dans les pays du bloc de l’Est s’est développé dès les indépendances, donc à partir de 1960 essentiellement, pour des pays comme le Mali ou la Guinée-Conakry, et plus tardivement pour d’autres pays comme le Bénin, le Congo-Brazzaville, l’Ethiopie. Le phénomène a été non négligeable quantitativement, puisqu’en 1989, il y avait 30 000 étudiants africains en URSS.

Le processus a été amorcé en 1957 avec l’organisation à Moscou du 6e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui a réuni 34 000 personnes, dont 600 Africains, et surtout avec la création en 1960 à Moscou de l’Université de l’Amitié des Peuples, qui a dès 1961 pris le nom de Patrice Lumumba, en l’honneur du leader congolais assassiné cette année-là. On peut même trouver des racines plus anciennes au phénomène d’accueil d’étudiants des pays colonisés, avec la création en 1921 de l’Université communiste pour les travailleurs d’Orient, qui avait accueilli plusieurs étudiants africains. Continue reading ‘Lecture: Etudier à l’Est. Expériences de diplômés africains,’