![Pariis presse l'Intransigeant 4 juillet 1956](http://www.germe-inform.fr/wp-content/uploads/2016/08/Pariis-presse-lIntransigeant-4-juillet-1956-235x300.jpg)
Paris presse 4 juillet 1956. Fonds Jay Cité des mémoires étudiantes
Après avoir vu l’impact de la guerre sur les étudiants socialistes notamment au printemps 1956 au congrès de Rambouillet,(Jacques Delpy) puis le 19 mai 1956 et la grève générale des étudiants algériens, (Robi Morder), juillet 1956 est marque par un changement de majorité à l’UNEF et la conférence nationale étudiante pour une solution au problème algérien (Alain Monchablon). Voir à la suite de l’article « pour aller plus loin ».
Rude été 1956 pour l’UNEF ! La guerre d’Algérie, commencée en 1954, est passée par là et touche de plein fouet le mouvement étudiant, alors incarné par une seule organisation syndicale représentative.
La guerre d’Algérie c’est la guerre menée par le gouvernement Guy Mollet, élu en janvier sur le refus de la guerre « imbécile et sans issue », qui depuis l’historique « journée des tomates » à Alger (février) a choisi la guerre à outrance: envoi des soldats du contingent en Algérie, « pouvoirs spéciaux « votés par les députés ( tous groupes politiques confondus) ) au gouvernement en Algérie, exaltation nationaliste : l’été 1956 est aussi celui de la nationalisation du canal de Suez par Nasser et des préparatifs (alors secrets) franco-anglo-israéliens d’intervention en Egypte.
Pour la masse des étudiants la guerre peut encore sembler lointaine : les étudiants par le jeu du sursis, échappent à l’envoi immédiat en Algérie des autres appelés. Leur relation au conflit s’établit par deux canaux : celui des contacts personnels entre étudiants français et leurs quelques condisciples algériens (on dit alors « musulmans ») dans les universités. Par un paradoxe apparent ces derniers sont plus nombreux en métropole qu’à Alger, pourtant importante ville universitaire. Continue reading ‘Juillet 1956. Il y a 65 ans, Un été chaud pour l’UNEF’